Biography
Originaire de la Péninsule acadienne dans le Nord-Est du Nouveau-Brunswick, Sarah vécu son adolescence à Moncton où elle publia deux recueils aux éditions Perce-neige Romanichelle (2002) et Rues étrangères (2005). Elle poursuivi ses études à Fredericton (N.-B.), puis Montréal (QC), où elle fit une Maîtrise en lettres à l’Université McGill. En 2013, un troisième recueil, Cœurs nomades, parait chez Prise de parole à Sudbury (ON). Au fil des ans Sarah a contribué à de nombreuses revues et publications, notamment en tant que critique littéraire à la revue LQ. Elle habite le long de la magnifique rivière Petitcodiac et travaille en tant que directrice de la programmation chez RADARTS. Les vents de Memramcook est son quatrième recueil.
Micro-interview
Pas beaucoup, mais un peu. Là où tout a changé pour moi, c’est lorsque j’ai découvert la poésie acadienne : une poésie écrite dans une langue qui me ressemblait. Je me souviens particulièrement d’avoir découvert Dyane Léger et son recueil Le dragon de la dernière heure. C’est un recueil qui m’a beaucoup marquée.
J’ai écrit mon premier poème lorsque j’avais 13 ans, mais ce n’est qu’à 15 ans que j’ai réellement commencé à écrire... lorsque j’ai découvert la nouvelle génération de poètes acadiens. Ce fut alors pour moi un véritable déferlement. J’ai écrit la plupart des poèmes de mon premier recueil en moins d’un an. J’ai commencé à me concevoir comme poète au moment où on m’a dit que j’allais être publiée.
Je crois que le travail des poètes vise à ouvrir l’esprit des gens à la magie des mots et du monde qui nous entoure.
Le poème "Mon cœur a pris la forme de la Petitcodiac" m'a été inspiré par la rivière Petitcodiac qui traverse la ville de Moncton et qui se déverse dans la baie de Fundy. C'est une rivière que j'aimais beaucoup lorsque j'étais enfant parce que je croyais qu'elle était en chocolat. Quand je venais à Moncton, je demandais toujours à mes parents si on allait la voir. Il y a plein de choses qui rendent cette rivière extraordinaire, dont son mascaret. En déménageant à Moncton à mon adolescence, cette rivière fait désormais partie de mon quotidien et je l'adopte comme cette ville m'a adoptée.
« Éloge du chiac » de Gérald Leblanc